La Tête Haute – p4

Une bonne séquence que celle de la fabrication de la tête. Beaucoup  de petits détails et pas de place pour l’erreur.
Avec l’utilisation des mécaniques à roulement aux extrémités des barillets, je tiens à ce que l’extrémité de ces derniers soit enlignée vis-à-vis la paroi interne des ouvertures de la tête. Donc que seul le roulement se cache à l’intérieur du trou. Chaque marque/modèle a ses petites mensurations, souvent bien à elle.

Le «Mur»

Pour ma part, en voilà un d’utile et qui vaut la peine d’être érigé.
Un 3 ème frettage en 12 ans laisse des traces de plus en plus aisément sur la touche en ébène, aux abords des rainures des frettes.
Malgré les soins utilisés afin de minimiser le détachement de copeaux de bois aux abords des rainures, il est nécessaire de reconstruire la surface meurtrie.
Pour l’ébène, j’aime bien utiliser un mélange de poudre de bois et de colle. Selon l’ampleur des dégâts, la cyano ou l’époxy comme liant donnent de bons résultats.
Une fois la surface rectifiée, et par la suite à l’usage, cette combinaison, bois et colle, donne un aspect qui s’apparente bien à la surface saine.
Pour un joueur qui fait la vie dure aux frettes, avec les Evo on verra dans une décennie qui a le dernier mot…

 

Rencontre fortuite de trois mousquetaires

Une Cèdre-Brésilienne de 2005 à gauche, une Cèdre-Hondurienne de 2007 à droite, et une Cèdre-Brésilienne de 2009 au centre.
Une rencontre très intéressante pour moi compte tenu de la proximité de leurs naissances, à intervalle de 2 ans les 3.
Celle de 2005 étant la doyenne et mon actuel instrument de jeu, les 2 autres nécessitent principalement des travaux de frettage et de finition.

 

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